Quel arbre sommeille en toi ?

Pars à la découverte de ton arbre intérieur ! Sur le chemin, une série de questions t’attend pour révéler ta nature profonde. En fonction de tes réponses, tu seras relié·e à l’un des quatre arbres totem aux quatre coins du globe. Chacun porteur d’une énergie particulière, véritable miroir de ton essence intérieure.

Laisse la nature te guider 🍃

L’arbre bâtisseur, puissant, fort
et vigoureux

LE CHÊNE

L’arbre social, amical, excentrique, inspirant et artistique

LE SIKILI

L’arbre protecteur, refuge, apaisant, tendre et nourricier

LE FICUS

L’arbre spirituel, sacré, l’éternel
et la transmission

1. l'histoire de Rafidison, son gardien

Rafidison a un métier assez étonnant. Habitant dans la région des Hauts Plateaux, il est chargé d’accueillir les migrants qui fuient le Sud de Madagascar. Rafidison nous parle d’un géant majestueux qui surveille sa forêt en silence. Il s’agit du Canarium. Un arbre immense qui domine la forêt de ses 50 mètres de hauteur et protège les autres espèces qui poussent dans son sous-bois. Cet arbre incarne à lui seul la force, capable de résister et de trouver une énergie si vigoureuse dans cette région aride. Pour les populations locales, c’est l’arbre à tout faire. Classé comme « en danger » par l’UICN, les enjeux de sa conservation sont cruciaux.

2. le dessin de l'arbre à l'aveugle

Dans le cadre de notre campagne, le Canarium a été représenté par Benjamin Flao. Dessinateur de Bande dessinées, reconnu notamment pour son illustration du roman « La vie secrète des arbres », Benjamin Flao consacre une grande partie de son oeuvre à l’Afrique principalement avec la série « Kilinianan song ». En écoutant le témoignage de Rafidison, Benjamin Flao a d'abord tenté de dessiner ce qu'il imaginait être cet arbre, renouant avec des souvenirs lointins vécus lors d'un voyage sur l'île rouge.

3. la création de l'oeuvre finale

Une fois le dessin à l'aveugle terminé, nous avons dévoilé à Benjamin Flao les images réelles du Canarium
et de Rafidison. Une rencontre naturelle, après laquelle Benjamin Flao a représenté ce Canarium d'un trait
précis, comme s'il l'avait l'avait connu depuis toujours.

L'interprétation de
Benjamin Flao

Benjamin Flao nous propose un dessin précis de l’arbre, comme une photographie qui nous permet d’entrer dans cette image. Les pieds dans l’eau, une racine semble nous guider vers cet arbre mystérieux. Puissant gardien d’une végétation foisonnante qu’il protège à ses arrières. Une oeuvre qui entre en résonance totale avec le message porté par Rafidison Armand : « Seul sur notre terre pousse ce grand et majestueux arbre, soyons fiers et surtout protégeons le Canarium ! ».

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Canarium

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1. l'histoire de hyacinthe, sa gardienne

Hyacinthe a 24 ans, et a rejoint notre équipe technique en France, apprenant tous des arbres et de leurs secrets. Pour nos 20 ans, elle nous raconte son lien avec un chêne pubescent, un arbre extraordinaire qui a poussé naturellement sur un monticule de pierre. Là où aucun humain n’aurait voulu le planter, cet arbre a réussi à grandir, se glissant entre les pierres pour puiser de l’eau en profondeur. Aujourd’hui, ce chêne est le plus imposant de cette forêt, multipliant des générations de nouveaux chênes à qui il a transmis sa génétique et sa résilience.

2. le dessin de l'arbre à l'aveugle

Dans le cadre de notre campagne, le chêne a été représenté par Pierre-Luc Poujol. Artiste peintre et sculpteur, Pierre-Luc Poujol revendique son appartenance aux courants de l’expressionnisme abstrait et de l’abstraction lyrique américaine. Pierre-Luc Poujol a d'abord écouté le témoignage de Hyacinthe et tenté de représenter cet arbre à l'aveugle en vidéo. Un exercice particulier, où l'artiste a pleinement ressenti la résilience de cet arbre.

3. la création de l'oeuvre finale

Une fois le dessin à l'aveugle terminé, nous avons dévoilé à Pierre-Luc Poujol
les images réelles du Chêne et de Hyacinthe. Cette rencontre touchante,
a impulsé la création de cette oeuvre finale où Pierre-Luc Poujol a représenté
ce chêne en utilisant le médium de son choix.

L'interprétation de
Pierre-Luc Poujol

Avec cette œuvre de 130 x 130 cm, l’artiste a utilisé une technique d’empreinte et de dripping, peignant directement avec des branches et des feuilles de chêne.
Cette œuvre marron recouverte progressivement de vert, vient représenter la résilience et les imperfections de cet arbre, qui a apporté de la vie, là où n’importe qui aurait misé sur sa mort. Une œuvre qui illustre la force du chêne, et tout ce que son histoire nous apprend.

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CHÊNE

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1. l'histoire de Cielo, sa gardienne

Cielo est une femme afro-bolivienne, elle a choisi de présenter l’histoire du Sikili, un arbre qui peut sembler commun. Pourtant, Cielo nous raconte la relation profonde que les populations tissent avec le Sikili. Cielo fait appel à ses souvenirs d’enfance. À l’ombre des feuilles du Sikili, à l’époque où elle y berçait sa petite soeur. Le Sikili devient un arbre protecteur, une sorte de refuge qui attirent humains et animaux sauvages.

2. le dessin de l'arbre à l'aveugle

Dans le cadre de notre campagne, le Sikili a été représenté par Kashink, une street-artiste activiste française reconnue internationalement. Lorsqu’elle a rejoint le projet, c’est tout naturellement que nous avons associé Kashink à notre projet Bolivie et à l’histoire de Cielo.

3. la création de l'oeuvre finale

Une fois son premier croquis réalisé, Kashink a découvert avec émotion
les images de Cielo et de sa fille, accrochée dans un linge aux branches
du Sikili. Cette rencontre intime lui a inspiré une œuvre teintée de douceur
et peuplée d'animaux malicieux.

L'interprétation de
Kashink

Avec des couleurs douces et colorées, Kashink nous plonge dans le souvenir d’enfance de Cielo : un monde empli de tendresse et de joie. Accroché aux branches de l’arbre un linge « Agoyo », tissu traditionnel, ressemble à une petite chrysalide où l’on rêverait de se glisser. Les yeux : est-ce le regard des mères qui surveillent depuis les champs ? Ou encore la vision du spectateur sur ce tableau qu’il ne pourra oublier ?

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Sikili

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1. l'histoire de Hermanus, son gardien

Hermanus Remah nous raconte que le Ficus étrangleur relie le monde de la vie et de la mort. En Indonésie, il est autant vénéré que craint. Les croyances locales racontent que ses racines accueillent les âmes défuntes. Dans certains rites funéraires, les familles accompagnent l’esprit des défunts vers le ficus étrangleur. Généralement situé à proximité des sources d’eau, le Ficus étrangleur aurait le pouvoir de préserver cette ressource cruciale.

2. le dessin de l'arbre à l'aveugle

Dans le cadre de notre campagne, le Ficus étrangleur a été représenté par Sarah Valente, artiste plasticienne et peintre qui utilise l’art comme vecteur du militantisme écologique. De par sa forte connexion avec le monde du mystique, un lien naturel a été tendu entre Sarah Valente et le Ficus étrangleur.

3. la création de l'oeuvre finale

En écoutant le témoignage d'Hermanus, Sarah Valente a souhaité
représenter cet arbre comme un être plein de vie, nourrit par la force
spirituelle de génération en génération. Véritable pont entre le monde
du vivant et celui des morts.

L'interprétation de
Sarah Valente

Sarah Valente a réalisé une œuvre qui cache une double lecture. De jour, ce tableau réalisé en papier sculpté et teinté d’aquarelle représente les formes et les couleurs d’un arbre qui attirent notre regard en premier lieu.

C’est sous une lumière UV que cette œuvre vient nous révéler ses secrets. De nouvelles formes aux couleurs chatoyantes prennent vie sous nos yeux. Une toile ambivalente, qui représente le monde du visible et de l’invisible dont notre rapport aux arbres est constitué.

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Ficus

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